Thrash Rally
 
 


sport mécanique
©1991, Alpha Denshi
46 Mbits


 
     

Pas grand monde ne parierait sur vous, pourtant vous allez vous mesurer aux meilleurs pilotes de la planète. Votre but : remporter le Championnat du Monde des Rallyes et plus tard, participer au prestigieux Paris-Dakar. Voici donc Thrash Rally (et non "Trash Rally" comme il est écrit dans la notice française), un jeu développé par Alpha Denshi.

Dès la petite intro, le ton est donné : désert, poussière et soleil sont au programme. Simple, efficace et entraînante, elle est agrémentée d'un effet de zoom des plus sympathiques.


Un fois le niveau de difficulté choisi, on a droit à deux épreuves : le Championnat du Monde des Rallyes et le Paris-Dakar.


Il s'agit de remporter la couronne mondiale à l'issue d'une compétition acharnée se déroulant dans 5 pays différents, dont 4 en Europe.

Monte Carlo (Monaco)
Safari (Kenya)
Acropolis (Greece)
1000 Lakes (Finland)
Royal Automobile Club (England)


Une fois le Championnant du Monde maîtrisé, vous pourrez au rallye-raid par excellence : le Rallye Dakar. Conformément au modèle officiel de 1992, l'épreuve se termine au Cap et non dans la capitale sénégalaise.

Dans les deux mode de jeu, on vous explique les commandes : pour accélérer, pour freiner. Puis on peut entrer ses initiales.

Les véhicules proposés ont chacun leurs caractéristiques, il y en a six pour le Championnat du Monde et neuf pour le Rallye Dakar. Chacun a la même vitesse de pointe (240 km/h), les paramètres qui varient sont l'accélération, les pneus, la maniabilité et l'endurance.

Bien que Thrash Rally ne dispose pas de licence officielle, on reconnaîtra sans peine le Mitsubishi Pajero Dakar 1992, la Porsche 959 de 1986 ou encore la Citroën ZX Rallye-raid.

Il va falloir se frotter à l'élite des pilotes, la crème des crèmes. À l'instar des voitures, si les concurrents ont des faux noms, on reconnaît aisément leurs modèles d'inspiration. Leurs initiales sont d'ailleurs les mêmes.

C. Saint (Carlos Sainz) : champion des pilotes au début des années 1990, espagnol.
M. Bastian (Miki Biasion) : champion des pilotes en 1988 et 1989 sur Lancia, italien.
J. Kinkade (Juha Kankkunen) : champion du monde à plusieurs reprises, finlandais.
D. Arend (Didier Auriol) : surnommé "tueur de pavé", français.
K. Everett (Kenneth Eriksson) : habitué du WRC et du Paris-Dakar, suédois

Votre bolide est vu de dessus, les virages étant annoncés par des flèches rouges.

Plusieurs modes de jeu, des véhicules assez nombreux, des adversaires - presque - prestigieux... Thrash Rally semble correctement armé pour entrer dans l'arène des jeux d'arcade. Une réalisation d'un bon niveau serait un atout supplémentaire.



La vue de dessus donne un peu l'impression de manier des voitures miniatures, mais on s'y fait. Les décors sont assez variés, ils restent cependant simples, voire simplistes. Ils sont tout de même agrémentés d'éléments tels qu'un train, un avion, des oiseaux, etc. De plus on pourra remarquer des interactions entre les voitures et certains éléments : on peut renverser des bottes de paille, casser des panneaux, ou même écraser des animaux.


Ce n'est pas très rapide et le défilement de l'écran paraît assez curieux si on ne se concentre pas sur son véhicule. Des effets de zooms accompagnent les sauts, bien vu. Mais pourquoi les concurrents ne sautent pas ???


C'est succin et loin d'être inoubliable, mais la bande-son a le mérite d'instaurer une ambiance assez sympa avec des musiques qui conviennent parfaitement à ce style de jeu.
Concernant les bruitages c'est, comme bien souvent avec les jeux de course arcade, très loin d'être criant de réalisme.


Chaque joueur trouvera une voiture qui lui convient. Avec deux boutons utilisés, tout baigne rapidement dans l'huile (de moteur). Les dérapages sont plutôt bien retranscrits et tout répond au quart de tour.


Neuf véhicules, deux modes de jeu, une difficulté assez élevée pour finir premier... Thrash Rally est un jeu qui tient en haleine un moment, sans compter le fait que si on accroche on y revient régulièrement. Il y a un mode à deux joueurs mais étant donné qu'il est aussi pratique à mettre en place que celui de Riding Hero (deux consoles, deux exemplaires du jeu, deux téléviseurs...), ce n'est pas un argument réellement décisif.




Première remarque : le jeu change de nom et devient Rally Chase. La typographie du mot "Rally" a d'ailleurs elle aussi changé en étant en lettres capitales... ce qui n'est que du détail, en effet.
Plus important, ADK a profité de ces quelques années pour retoucher son jeu. La grande nouveauté réside dans les véhicules plus rapides. Ces derniers sont disponibles avec une transmission manuelle simplifiée. Avec une boîte automatique, ils atteignent 256 km/h (contre 240 sur Neo·Geo AES et MVS) et carrément 272 km/h avec une boîte manuelle.

Les musiques sont similaires à leurs homologues sur cartouche et on ne note qu'un seul temps de chargement.

Légèrement meilleur sur Neo·Geo CD que sur Neo·Geo AES, Thrash Rally mérite bien le détour. Il procure beaucoup de plaisir de jeu, d'amusement : c'est ce qu'on appelle un jeu "fun", non ?...


 
Bilan
 
 

Thrash Rally n'est sûrement pas le titre du siècle mais il offre de bons moments et se révèle assez prenant. La réalisation reste cependant assez indigente pour une Neo·Geo, ce qui ne l'empêche nullement d'être très agréable à jouer. Alpha Denshi signe ici un titre très correct et complet pour un jeu d'arcade.


Il y a bien peu de jeux de course sur Neo·Geo et Thrash Rally est resté un jeu agréable et fort sympathique. Même s'il est surpassé par Over Top - du même studio de développement - et Neo DriftOut, cela reste un jeu à posséder si on aime le genre.

Tarma

 
     

   




 

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