Visco reste pour beaucoup l'archétype de l'éditeur sans aucune envergure qui se contente de copier en se passant de toute originalité. Réduire toute chose à une seule idée est très simpliste. Trop simpliste. Si Visco a en effet fait preuve de peu de créativité, cette société a néanmoins su offrir de bons titres en arcade et sur consoles et surtout, surtout elle a survécu là où SNK, ADK ou Data East sont mortes.
Ce dossier va essayer modestement de retracer, au travers de ses jeux, l'histoire d'une compagnie souvent mal aimée, alors qu'elle est tout simplement méconnue.

 

1 - 1983/1987 : un début au ralenti et peu diversifié

Le 8 août 1983, Tetsuo Akiyama fonde la compagnie Visco Corporation. L'équipe de développement est localisée dans l'arrondissement Kita-ku de Kyôto, tandis que le siège social est à Tôkyô. Il faudra toutefois attendre trois ans avant de voir arriver un premier titre.

L'immeuble de Visco Corporation, à Kyôto


Real Mahjong Paipai Seichouhen (1986)

Real Mahjong Paipai Seichouhen (ou Real Mahjong Haihai Seichouhen) déboule en effet en 1986. Il s'agit bien sûr d'un jeu de mahjong, sorte de dominos japonais. Les jeux de mahjong sont l'occasion de se lancer dans le jeu vidéo sans avoir à faire montre de prouesses techniques particulières. Ce titre n'arrive pas jusqu'à chez nous (on pouvait s'en douter) et même au Japon, le succès reste plus que modeste.


Mahjong Shiyou (1986)

Visco enchaîne la même année avec Mahjong Shiyou, autre jeu du même genre.


The Mah-Jong (1987)

1987 est l'année de l'arrivée d'un jeu de quoi ? De mahjong, merci de suivre ! Rien de particulier à dire au sujet de ce jeu...

   




 

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