Jeanne
et Serge, coup de foudre et match de... Hum, cet
égarement n'est pas anodin, il va en effet être question
d'un jeu d'un genre extrêmement peu représenté, surtout dans
le monde de l'arcade : le volley-ball. On a bien eu quelques
titres, comme Ace Attacker ou U.S. Championship: V'ball,
mais l'éditeur qui se distingue le plus en la matière est
Video System avec ses Super Volley Ball et Power Spikes
(Super Volley Ball '91 au Japon).
Bref, une fois le CD mis dans la console et après un petit chargement, nous pouvons découvrir une intro très futuriste qui présente des joueurs "customisés" avec des armures.
Tout cela est de bon augure, appuyons sur et découvrons ce qui est proposé : 1 Player Mode et VS Mode, un peu léger. Le mode 1 joueur donne ensuite le choix de la difficulté avant une explication des commandes. Pas mal d'actions sont gérées par les directions de la manette, ainsi le maniement du joystick est largement aussi important que l'utilisation des boutons, ou plutôt du bouton (le ne sert qu'en Hyper League). Pour plus de détails, on peut se reporter au guide du jeu.
Le choix du niveau de difficulté c'est un minimum, Video System aurait quand même pu proposer quelques réglages supplémentaires. C'est alors qu'en se lançant dans le VS Mode qu'on se rend compte que ce n'est pas du tout un oubli. On a enfin droit à des paramètres plutôt complets, ouf ! Cela étant, ces paramètres sont plus fournis pour les ligues World Men et World Women que pour la ligue Hyper.
Dans un mode comme dans l'autre s'offrent ensuite trois ligues différentes : Hyper League, World Men et World Women. La première fait immanquablement penser à l'intro tandis que les deux autres présentent des joueurs tout à fait classiques comme dans Super Volley Ball et Power Spikes.
Quant aux tableaux de sélection d'équipes, ils sont en rapport avec des noms fantaisistes pour la ligue Hyper alors que les deux ligues World proposent 8 équipes nationales : États-Unis, Canada, Brésil, Mexique, Corée, Chine, Cuba et Japon.
Ces deux ligues World ressemblent en effet beaucoup à Power Spikes. Les matchs se situent toujours au dernier set avec un score entamé. En effet jouer une vraie rencontre en 15 points serait trop long pour un jeu d'arcade, il a donc fallu trouver un subterfuge pour garder un côté "réaliste" et faire des parties assez courtes. Contre la machine, plus on avance dans le tournoi, plus le score à remonter est difficile.
La ligue Hyper constitue la grande nouveauté de ce Power Spikes II. Ici, le filet a fait place à un laser et l'arbitre à un robot. Les matchs ne se jouent plus avec des scores mais avec des barres d'énergie qui baissent chaque fois que le ballon touche terre. Une autre barre est en bas de l'écran, c'est une Power Gauge, comme dans un jeu de combat ! Elle se remplit quand on frappe le ballon et une fois pleine, elle permet d'exécuter des super-coups (listés dans le guide du jeu).
Quant aux terrains, ils sont situés dans l'espace, non loin de planètes.
Un petit mot à propos des temps de chargement pour signaler qu'ils sont très courts et idéalement placés : on ne va pas trouver à y redire.
Après cette présentation engageante, il est temps d'examiner de plus près ce Power Spikes II.
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