Quand
on pense Neo·Geo et football, on pense en général Super
Sidekicks, belle réussite de SNK. D'autres éditeurs y sont
allés de leur jeu, comme Visco et son Goal! Goal! Goal! ou
encore Tecmo et son World Soccer '96. Plutôt que de
s'aventurer sur ce même terrain, Saurus a préféré tenter sa
chance avec un jeu alternatif, consacré au futsal. Il
s'appelle d'ailleurs Futsal au Japon alors qu'en Occident,
il devient Pleasure Goal et ne sort qu'aux formats MVS et
CD, laissant ainsi les possesseurs d'AES de côté. La petite intro, réalisée en Computer Graphics (modèles conçus en 3D, retransposés en 2D, à la manière d'un Donkey Kong Country ou d'un Pulstar), n'est pas particulièrement mémorable et se termine par une annonce vocale du titre, trop criarde. Cela étant, elle a le mérite d'être assez entraînante.
Une fois arrivé au menu d'accueil, il sera temps de régler quelques options : durée d'une mi-temps, temps (aléatoire, beau, pluvieux, nuageux, soir et nuit) et niveau de difficulté (Easy, Normal, MVS et Hard). Rien d'étourdissant, ce n'est pas aussi fourni que Super Sidekicks 3, mais l'essentiel est là.
Côté
maniement, la traditionnelle séquence How to Play expose les
bases de Pleasure Goal. L'effet varie selon qu'on est en
attaque ou en défense. Enfin, le bouton n'est pas utilisé, sauf en défense
pour éventuellement manier le gardien si l'option
correspondante est activée. Vient alors le choix entre débuter la Saurus Cup ou de faire un match contre un ami, puis de prendre une équipe parmi un total de 16. Enfin, il sera temps de déterminer si le gardien est contrôlé par la machine ou par le joueur. Si on débute, il vaut mieux laisser cette tâche à la console, les tirs n'étant pas faciles à anticiper et à arrêter.
Après un rapide tour d'horizon des groupes, on a droit à une mise bouche digne d'un fighting game avec un écran de versus très dynamique et une présentation des terrains qui ne l'est pas moins.
Les terrains en question sont au nombre de 5. On a les stades classiques ainsi qu'un gymnase et un terrain urbain, ce dernier n'étant pas sans rappeler un certain Street Slam.
Une fois la partie débutée, on se rend compte que les évènements qui ponctuent un match (faute, but, sortie de but, coup franc, etc.) sont bien retranscrits, mais de façon plus classique que dans les Super Sidekicks avec leurs scènes intermédiaires. Cela étant, chaque but sera l'occasion d'une petite animation dans le grand écran surplombant le terrain.
Les temps de chargements restent contenus et pas trop fréquents, on reste dans la limite du raisonnable.
Ne pas jouer dans la même division que Super Sidekicks, pourquoi pas. Être un jeu au rabais, hors de question. Voyons si la réalisation de Pleasure Goal est à la hauteur du minimum qu'on peut attendre sur Neo·Geo CD.
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