À
l'instar de Power Spikes ou de Baseball Stars, la série
Magical Drop n'a pas débuté sa carrière sur Neo·Geo. Data
East a d'abord développé en 1995 un jeu de réflexion du nom
de Chain Reaction en version internationale et Magical Drop
en version japonaise. Ce jeu fut légèrement amélioré avec
une version remaniée, Magical Drop Plus 1!. Cela explique
que Magical Drop II, développé sur MVS, est en fait le
troisième opus de la série.
L'introduction est très typée manga avec les différents personnages présentés. Pas très recherchée, elle reste néanmoins bien sympathique.
Quant au menu d'accueil, ce dernier propose le strict minimum pour un jeu Neo·Geo CD : Game Start, Demo Game, How to Play et Exit. Il n'y a pas d'Art Gallery ou de mode de jeu supplémentaire. Tout cela est bien joli, mais quel est le principe de ce jeu ? Eh bien, la base est d'associer des boules colorées identiques par paquets supérieurs ou égaux à trois. On déplace un petit clown qui peut prendre des boules (uniquement de la même couleur) avec et peut les relarguer plus loin si on appuie sur . Il
existe quatre couleurs de base : vert, jaune, bleu et rouge.
On pourra trouver par ailleurs des blocs de glace (à
regrouper, mais qui ne disparaissent que s'ils sont proches
d'une explosion), des bonus colorés (ils font disparaître
toutes les boules de la même couleur) et des pierres
précieuses (qui en gros regroupent les avantages des quatre
boules bonus). Maintenant que les bases sont expliquées, on peut se lancer dans une partie. Deux modes de jeux sont proposés et... Quoi, il y en aurait trois ? Eh oui, une petite précision s'impose. Sur consoles américaine et européenne, il y en a deux et sur console japonaise, c'est trois. C'est ainsi, les jeux Data East sont décidément bien curieusement localisés.
Le
premier mode est le Puzzle. Il s'agit d'une survie où le
plafond tombe inlassablement sans fin. Le but est de durer
un maximum de temps pour marquer le plus de points possible.
Bien entendu, on sait à l'avance qu'on est voué à perdre, le
tout étant de repousser au maximum l'échéance. Le VS CPU constitue le plat de résistance. C'est d'ailleurs ce mode qui est imposé quand on joue à deux. L'écran est partagé en deux et il s'agit de soit vider sa partie d'écran (pas évident), soit de faire un maximum de réactions en chaîne pour accélérer l'effondrement du plafond de l'adversaire. Dans ce mode, 10 personnages sont proposés, chacun ayant ses bonus de prédilection. Quoi ? Encore un souci ? Ah oui, la version cartouche n'a que 7 personnages, les boss étant bloqués... mais débloquables grâce à ce code. Les personnages portent des noms évocateurs et figurent sur des cartes numérotées en chiffres romains. Cela ne vous rappelle rien ? Eh oui, les personnages de Magical Drop sont des cartes de tarot ! Nous avons donc The Fool, The Star, The Chariot, The High Priestess, The Justice , The Magician, The World, The Devil, The Strenght et The Empress. Enfin, le dernier mode (disponible uniquement en version japonaise, rappelons-le) est le Time Attack. On vous propose une suite d'épreuves où le but est à chaque fois de faire disparaître toutes les boules en prenant le moins de temps possible. Attention, ce mode réclame tactique et réflexion. Du côté des temps d'accès au CD, il n'y a rien à redire : cela charge très vite et peu souvent. Après tout, étant donné que Magical Drop II n'occupe que 82 Mbits, c'est sans surprise.
Data East offre ainsi à son premier Magical Drop une suite plus fournie et logiquement plus aboutie. La réalisation, certes secondaire dans ce type de jeu, a-t-elle suivi la même voie ?
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