À l'ère des consoles 16-bit, deux styles de jeux se partagent les ventes : les beat'em all et les shoot'em up. En 1992 deux shoots (à l'horizontal) d'exception sortent sur la Mega Drive et sur la Neo·Geo : Thunder Force IV de Technosoft et Last Resort de SNK, le premier ayant déjà fait ses preuves après un Thunder Force III très réussi, le second étant à son premier essai (on ne comptera pas Ghost Pilots et Alpha Mission II qui, eux, sont des shoot à la verticale). Nous allons donc voir à travers ce comparatif si la Rolls des consoles avec ses capacités monstrueuses pouvait déjà donner naissance à un hit capable de rivaliser avec un jeu dont la réputation n'est plus à faire et qui maîtrise déjà très bien les capacités de la machine de Sega, pourtant bien moindres.
Last Resort propose des graphismes très fins et
nous plongent dans une ambiance post-apocalyptique. Il n'y a
qu'à voir le premier niveau où on est plongé dans un décor
digne du manga « Akira », cependant certains font vraiment
très vides. Les ennemis sont plutôt réussis mais très peu
diversifiés, on rencontre les mêmes d'un niveau à l'autre. Thunder Force IV
L'animation
dans Last Resort est plutôt réussie, le vaisseau bouge bien,
les ennemis et les boss ne sont pas en reste. Petit détail
amusant quand un vaisseau adverse explose, on voit son
pilote se faire éjecter, marrant... Petit bémol, c'est que
lorsque l'écran est surchargé, cela ralenti considérablement
mais n'altère en rien la maniabilité, OUF ! Last Resort
Les musiques mettent bien dans l'ambiance dans
Last Resort. Elles sont de façon générale discrètes et
s'oublient assez vite sans pour autant se laisser écraser
par les bruitages qui sont plutôt classiques pour ce genre
de jeu. Thunder Force IV
Là dessus, c'est très différent dans Last Resort,
il faut apprendre à gérer son module : savoir lequel
prendre, comment et où le positionner, etc. On ne peut pas,
hélas, cumuler les armes. On peut juste augmenter leur
puissance ou attendre qu'une autre se présente. Le vaisseau
devient incontrôlable lorsqu'on prend trop de Speed up. Égalité
La Neo·Geo n'est pas réputée pour la longévité de
ses jeux et cela se fait sentir dans Last Resort qui ne
comporte que 5 niveaux, c'est peu ! Et ce n'est pas la
difficulté du soft qui rattrape la chose. Un bon point quand
même, un deuxième joueur peut squatter votre partie. Thunder Force IV
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